Installation de compresseur air comprimé secteur vinicole – Gironde (33)
A chaque utilisation sa technologie de production d’air comprimé.
Ateliers mécaniques et garages (compresseurs lubrifiés) :
Les compresseurs à pistons lubrifiés sur cuve vont être privilégiés sachant que les débits demandés sont plutôt faibles, les cadences de travail plutôt limitées, les niveaux sonores la plupart de temps sans conséquence. En général, les puissances varient entre 3 kw et 7.5 kw. L’utilisation d’outillage pneumatique nécessitera un sécheur d’air.
Cuviers (compresseurs lubrifiés)
Si se raccorder sur un réseau d’air comprimé existant est géographiquement impossible par rapport au cuvier, ou qu’il n’y a pas d’air comprimé disponible sur la propriété, il est nécessaire de disposer d’une source d’air comprimé pour la régulation en température. Pour cela, de simples petits compresseurs à piston sur réservoir suffisent pour ce type de consommation destinée aux ouvertures et fermetures des vannes pneumatiques.
Cuviers et Chais à barriques (compresseurs lubrifiés avec filtration & compresseurs non lubrifiés)
Les applications comme les remontages à l’air ou comme les soutirages, à utilisation unique, nécessitent de petits compresseurs :
– soit des compresseurs à pistons sur réservoir 25 à 100 litres lubrifiés avec une filtration spécifique 3 étages en sortie
– soit des compresseurs à pistons sur réservoir 10 à 100 litres non lubrifiés qui garantissent le risque zéro en huile.
Les applications comme les remontages à l’air comme les soutirages à utilisations uniques ou multiples ou simultanées nécessitent de petits compresseurs à débit moyen :
– soit des compresseurs à pistons lubrifiés sur réservoir ou avec réservoir annexe et avec une unité de traitement d’air comprimé en annexe.
– soit des compresseurs à spirales non lubrifiées , insonorisés ou semi-insonorisés, sur réservoir ou avec réservoir annexe.
Production d’air comprimé centralisée « multiples usages »
Multiplier le nombre de compresseurs sur la propriété présente de nombreux inconvénients dont :
– le manque de redondance entre les compresseurs qui sont bien souvent de technologie ou de puissance différentes.
– la multiplication des unités de traitement d’air
– la multiplication des coûts de maintenance
– la multiplication des coûts de contrôles périodiques par les organismes agréés des appareils à pression soumis aux normes en vigueur.
Dés que cela est possible, il faut rationaliser la production d’air comprimé en centralisant celle-ci au sein d’une seule et même unité de production capable fournir les débits et les qualités d’air nécessaires aux besoins de la propriété en air comprimé. Cette installation doit faire l’objet d’une étude approfondie en ayant préalablement collecté auprès des utilisateurs de terrain, tous les tenants et aboutissants nécessaires au bon fonctionnement de la propriété.
Cette installation doit comprendre :
– deux compresseurs pour assurer une redondance efficace avec une possibilité d’appoint / secours automatique
– une seule unité de traitement d’air comprenant :
– un séparateur cyclonique avec purge automatique
– un préfiltre micronique 1µ avec purge automatique
– un sécheur frigorifique
– un filtre deshuileur submicronique 0.01µ avec purge automatique (dans le cadre de compresseurs lubrifiés)
– un filtre à charbon actif
– un séparateur eau/huile pour une collecte des condensats conforme aux normes en vigueur sur le respect de l’environnement
– un réservoir de stockage
En plaçant judicieusement les piquages de raccordement des différents réseaux sur cette unité de production et de traitement d’air comprimé, celle-ci va pouvoir desservir l’ensemble de la propriété pour des applications telles que :
– le garage
– les ateliers de maintenance
– la tonnellerie
– la régulation en température
– le tri optique
– la chasse à l’air
– les pigeages
– les remontages
– les soutirages
– les aérations
– la mise en bouteille
– l’habillage
– la génération d’azote
